Contrairement au proverbe qui dit que là où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir, on peut dire qu'au théâtre, là où est "Madame sans gêne", il y a du plaisir. Du plaisir, du vrai, celui de découvrir la troupe de La Parodienne dans cette pièce de Victorien Sardou, mise en scène par Maguy Brunet.
Pièce riche en couleur, en costumes d'époque et en décors, Où la vingtaine d'acteurs non contents de jouer sur scène le prologue et les trois actes, viennent rejoindre le public dans la salle pour une carmagnole endiablée. On l'aura compris, c'est du grand théâtre que nous offre La Parodienne pour ses 65 ans.
Extrait du journal de Saône et Loire (Lundi 15 février 2010)
Elle n’a pas sa langue dans sa poche, cette Madame Sans gêne. Souvent de
bonne humeur, détestant les manières empruntées, Catherine Hubscher dite Madame Sans gêne, a du mal avec les robes à frou-frou et les révérences. Son vocabulaire sans ambages refuse de mettre les formes et choque beaucoup au sein de l’aristocratie d’empire dans laquelle l’ancienne blanchisseuse a évolué. Mais malgré les railleries et les reproches de Napoléon Bonaparte lui-même, Madame Sans gêne n’en a cure et séduit son monde par son honnêteté, sa franchise. Son grand cœur et sa bravoure. Et surtout personne ne la séparera de son Maréchal Lefebvre. « Figurez-vous qu’ils ne font toujours pas chambre à part », pouffent les domestiques. Anne-Marie Besse et Juliette Borde reprennent avec brio un rôle tenu en 1974 par la célèbre Jacqueline Maillan (née d’ailleurs à Paray-le-Monial). La pièce a d’ailleurs été adaptée à plusieurs reprises au théâtre et au cinéma. Cette fois c’est La Parodienne qui s’est attelée à cette pièce d’envergure composée d’un prologue et de trois actes, riche en décors, costumes et personnages. Pari réussi pour la troupe et la metteuse en scène Maguy Brunet, qui ont su jongler à la fois avec un contexte historique complexe, des dialogues riches combinant drame et comédie.
extrait de l'article de Caroline Musquet (J S L)
bonne humeur, détestant les manières empruntées, Catherine Hubscher dite Madame Sans gêne, a du mal avec les robes à frou-frou et les révérences. Son vocabulaire sans ambages refuse de mettre les formes et choque beaucoup au sein de l’aristocratie d’empire dans laquelle l’ancienne blanchisseuse a évolué. Mais malgré les railleries et les reproches de Napoléon Bonaparte lui-même, Madame Sans gêne n’en a cure et séduit son monde par son honnêteté, sa franchise. Son grand cœur et sa bravoure. Et surtout personne ne la séparera de son Maréchal Lefebvre. « Figurez-vous qu’ils ne font toujours pas chambre à part », pouffent les domestiques. Anne-Marie Besse et Juliette Borde reprennent avec brio un rôle tenu en 1974 par la célèbre Jacqueline Maillan (née d’ailleurs à Paray-le-Monial). La pièce a d’ailleurs été adaptée à plusieurs reprises au théâtre et au cinéma. Cette fois c’est La Parodienne qui s’est attelée à cette pièce d’envergure composée d’un prologue et de trois actes, riche en décors, costumes et personnages. Pari réussi pour la troupe et la metteuse en scène Maguy Brunet, qui ont su jongler à la fois avec un contexte historique complexe, des dialogues riches combinant drame et comédie.
extrait de l'article de Caroline Musquet (J S L)
Soulagement, le public semble conquis (Dimanche 14 février 2010)
Les applaudissements chaleureux de notre public nous prouvent que nous avons réussi notre chalenge, réussi à créer le lien entre la salle et la scène. Ces applaudissements sont notre récompense pour toutes ces heures de travail. Nous pouvons maintenant nous congratuler mutuellement et prolonger la soirée par un cinquième acte en privé. Nous aurons beaucoup de mal à nous séparer ce soir
L'angoisse avant une première (Samedi 13 février 2010)
Ce soir c’est la première de Madame Sans Gêne. La semaine a été très intense avec la couturière (répétition en costumes) mardi et la générale (ultime répétition en condition réelle) jeudi. Le grand saut en public est toujours précédé d’une grande angoisse. C’est le résultat d’un an de travail, de doute, de mises au point et d’incertitudes que nous allons dévoiler d’un seul coup. Nous avons voulu prouver à notre ego que nous étions capable de présenter cette grande fresque historique et ce soir c’est notre public Parodien qui va rendre son verdict. Sommes nous prêts ? Allons-nous être à la hauteur ?
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